Comprendre les étiquettes alimentaires de nos produits est un jeu d'enfant. Notre thé vert à la menthe contient en effet du thé vert et de la menthe et... c'est tout.
Il est vrai que l'on vous simplifie la tâche avec des listes courtes d'ingrédients qui soulignent nos choix de recettes naturelles et peu transformées.
Nous n'apposons pas, non plus, beaucoup d'allégations sur nos emballages. Si nous choisissons de le faire, c'est pour attirer votre attention sur la "naturalité" de la recette.
Il n'empêche que vous pouvez avoir encore quelques interrogations sur certaines mentions. Petit tour d'horizon pour vous faciliter la lecture des emballages.
Une marque peut-elle écrire ce qu'elle veut sur un emballage ? Toutes les allégations ainsi que les mentions obligatoires comme la liste des ingrédients et les valeurs nutritionnelles sont encadrées par le règlement européen, qui s'applique à toutes les denrées alimentaires vendues au consommateur final. Tout est réglementé afin de ne pas induire le consommateur en erreur, même si certaines subtilités appellent un bon niveau d'information. En France, la DGCCRF veille à sa bonne application.
astuce n°1 : vérifier l'ordre des ingrédients et leur %
La liste des ingrédients d'un produit est affichée par ordre décroissant : le premier ingrédient indiqué est celui qui est présent en plus grande quantité dans le produit.
Préciser le % d'un ingrédient n'est obligatoire qu'au cas où celui-ci est mis en avant dans l’intitulé du produit ou sur la face avant de l'emballage. Nous choisissons de les renseigner au maximum, en fonction de la place disponible.
astuce n°2 : la qualité des ingrédients et les "vraies" saveurs
Lorsque nous créons une nouvelle recette à partir des récoltes des producteurs, nous cherchons à valoriser au plus leurs matières premières, leur profil aromatique et nutritionnel.
Les terroirs, les variétés natives, les savoir-faire doivent s'exprimer sans être dénaturés. Il nous semble nécessaire qu'un produit du commerce équitable respecte l'authenticité des saveurs et soit le reflet de ce travail paysan.
Vous ne trouverez donc pas dans nos listes d'ingrédients d'additifs comme des colorants, des édulcorants ou des conservateurs.
Les seuls additifs que nous utilisons sont l’acide citrique et l’acide ascorbique qui améliorent la préservation du produit en ralentissant son oxydation. En cuisine, nous procédons de la même façon avec un filet de citron sur des pommes ou un avocat découpés pour conserver leurs couleurs naturelles. Ces acides que nous utilisons ne sont pas chimiques mais biosynthétisés à partir d'amidon de maïs.
Notre règle est de ne pas ajouter d'arôme. Sur nos 150 produits, seuls 5 produits en disposent : 2 thés et 3 tablettes de chocolat.
Enfin une contradiction, penserez-vous ! Pas tout à fait, en réalité. Dans la tablette de lait noix de coco, il y a de la vraie noix de coco rapée et nous ajoutons un arôme de noix de coco qui prolonge mieux cette saveur délicate. Par ailleurs, ce sont des arômes naturels : il s'agit d'une obligation pour les produits certifiés bio. Ainsi l’arôme est composé d’ingrédients d’origine naturelle uniquement, contrairement à un arôme « tout court » donc les composants sont en majorité d’origine synthétique.
sans sucres ajoutés, sans sucre, moins de sucre... Pareil ? Pas Pareil !
Nous apposons deux types de mentions concernant le sucre :
"SANS SUCRES AJOUTÉS" pour les desserts de fruits, les gourdes de fruits et deux infusions glacées :
Il nous semble important d'ajouter cette précision car ces recettes sont réalisées exclusivement à base de purées ou de jus de fruits. Le seul sucre présent est donc le fructose des fruits.
"MOINS DE SUCRE" sur les tablettes de lait à haute teneur en cacao :
Nous avons ajouté cette mention pour valoriser l'originalité de nos 3 tablettes de chocolat au lait à 47 %, 50 % et 53 % de cacao - contre 30 % pour un chocolat au lait traditionnel.
En effet, le premier ingrédient dans un chocolat au lait classique n'est ni le cacao, ni le lait... mais le sucre. Notre démarche est d'inverser la logique en composant des chocolats au lait dont le premier ingrédient est le cacao avec un principe simple : MOINS DE SUCRE, C'EST PLUS DE CACAO.
Et le résultat du côté papille ne manque pas d'élégance, ni de saveurs moelleuses conservant toute la rondeur d’un chocolat au lait onctueux.
riche en vitamines ou source de vitamines ?
Impossible de connaître la différence entre "riche en" et "source de" sans avoir lu le règlement. D'autant que s'il agit de vitamines, de minéraux ou de fibres, le calcul se base sur des données différentes.
Pour s'y retrouver, le plus simple est de retenir qu'un produit "riche en" contient 2 fois plus dudit nutriment qu'un produit "source de".
Si ces allégations sont mentionnées sur l'emballage, le consommateur doit pouvoir les vérifier dans le tableau des Valeurs Nutritionnelles.
Par exemple, nos amandes sont entières, sans sel ajouté et simplement grillées à sec. Peu transformées, elles conservent toute leur densité nutritionnelle.
Pour votre bonne information, nous avons choisi d'en détailler les bienfaits sur l'emballage avec la mention "Ces amandes sont riches en fibres, magnésium, vitamines E et B2, calcium, phosphore et potassium. Elles sont aussi sources de fer." Il nous est nécessaire d'afficher un tableau nutritionnel de 15 lignes.
VNR, késako ?
Les Valeurs Nutritionnelles de Références (VNR) sont des valeurs définies par la réglementation européenne, qui reflètent un besoin quotidien moyen. Les VNR s'imposent à toutes les marques, ce qui permet aux consommateurs de comparer facilement 2 produits similaires.
Comme le souligne l'UFC Que Choisir, ces données ont un "avantage : ce sont les mêmes dans toute l’Union européenne et chaque nutriment est associé à un seul chiffre, d’où une certaine simplicité d’usage. Mais entre simplicité et simplification excessive, il n’y a qu’un pas. Les besoins sont si divers selon les cas que ces valeurs moyennes ne signifient pas grand-chose pour des populations particulières comme les jeunes enfants, les femmes enceintes ou les séniors. Pour ne prendre que quelques exemples, la VNR en énergie est de 2 000 calories alors qu’un adolescent aura plutôt besoin de 3 000 ; la VNR du fer est fixée à 14 mg alors que l’Apport Nutritionnel Conseillé - élaboré en France par un groupe d’experts - en fer est de 30 mg pour les femmes enceintes et de 7 à 8 mg pour les moins de 10 ans".
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